La pose de panneaux solaires chez soi est un investissement conséquent, mais aussi une opportunité pour réduire les dépenses substantielles liées à l’électricité sur le long terme. Pour déterminer si ce choix est judicieux, il faut toutefois savoir définir précisément la gestion des ressources énergétiques potentielles. Voici comment évaluer l’impact financier de votre dispositif solaire.
Évaluer sa consommation électrique et le potentiel solaire de son habitation
Pour commencer, il vous faut avoir une vision claire de la dépense électrique annuelle. Cette information se trouve normalement sur les factures d’électricité. Cependant, elle peut être aussi obtenue auprès du fournisseur d’énergie. Ensuite, il faudra évaluer le potentiel solaire de votre habitation et vous n’avez pas besoin d’être un expert pour y arriver.
Il existe pour ce faire, de nombreux outils en ligne, comme celui proposé par Ness Energie qui permet d’obtenir en un temps record un devis personnalisé. Vous n’aurez qu’à en soumettre la demande pour avoir une évaluation de la production solaire potentielle. Cela se fait selon la localisation géographique, l’orientation et l’inclinaison du toit.
Ces données sont très stratégiques pour dimensionner correctement l’installation et prédire sa production annuelle. Évidemment, vous devrez tenir compte des variations saisonnières et des ombres potentielles qui pourraient impacter l’efficacité des panneaux. Une fois ces informations rassemblées, vous pourrez identifier la part des consommations qui pourrait être couverte par l’énergie solaire.
Calculer les coûts et les gains financiers de l’installation solaire
Une fois le potentiel de production solaire établi, il faudra se pencher sur l’aspect financier. Le coût initial de l’installation comprend l’achat des panneaux, de l’onduleur et les frais de pose. Il est suggéré de demander plusieurs estimations à des installateurs agréés pour obtenir une estimation exacte.
À ce coût s’ajoutent les frais d’entretien annuels, souvent faibles pour les installations résidentielles. Du côté des gains, il faudra calculer l’économie réalisée sur la facture d’électricité en multipliant la production solaire annuelle estimée par le prix du kWh.
Si l’installation permet de revendre le surplus d’électricité au réseau, ces revenus doivent également être pris en compte. Enfin, il ne faut pas oublier les éventuelles aides financières et crédits d’impôt qui peuvent baisser significativement le coût initial de l’installation.
Prendre en compte l’évolution des prix de l’énergie et la durée de vie des équipements
Pour obtenir une vision à long terme des économies réalisées, il est recommandé d’intégrer dans les calculs, l’évolution probable des prix de l’électricité. Historiquement, ces prix ont tendance à augmenter, ce qui augmente les économies réalisées grâce aux panneaux solaires au fil du temps.
Il faut en outre considérer la durée de vie des équipements. Les plaques solaires modernes ont à peu près une longévité de 25 à 30 ans, avec une garantie de performance qui assure un rendement d’au moins 80 % après 25 ans.
L’onduleur quant à lui, a une durée de vie plus courte, environ 10 à 15 ans, et son remplacement doit être pris en compte dans le point global. En intégrant ces facteurs, il est possible de dresser un tableau plus précis des économies réalisées sur toute la période d’utilisation de l’installation.
Utiliser des outils de simulation pour affiner ses calculs
Pour obtenir des chiffres plus précis, il existe des outils de simulation spécialisés qui prennent en compte une multitude de facteurs. Ce sont des logiciels qui intègrent des données météorologiques détaillées et les caractéristiques techniques des équipements, et peuvent, de fait, simuler différents scénarios de consommation.
Certains outils permettent par ailleurs de comparer différentes options d’installation pour trouver la solution la plus adaptée à sa situation. Bien que ces simulations montrent des résultats plus fiables que des calculs manuels, il faut garder à l’esprit qu’elles restent des estimations.
Les économies réelles peuvent varier en fonction d’un certain nombre d’éléments. Les conditions météorologiques effectives restent le principal facteur de variation du prix, mais les modifications dans votre routine de consommation, ou encore l’évolution des innovations solaires y contribue aussi. Le fait de réévaluer régulièrement vos calculs vous aidera à ajuster vos attentes et optimiser l’installation au fil du temps.